Dans sa réponse au débat public sur la mer, organisé ce printemps, auquel a participé l'APSL, le Gouvernement vient de préciser les zones qu'il retient pour le développement de l'éolien en mer ( Journal Officiel du 18 octobre 2024)
Ces nouveaux projets s'ajoutent à ceux déjà décidés, et notamment aux 2 parcs de 1.2GW chacun lancés au large d'Oléron, dont la mise en service est prévue pour 2030 et 2032 .
Pour la façade Atlantique Sud qui nous concerne directement, la zone située à une quarantaine de kilomètres de Ré qui figurait dans le dossier du débat public est
abandonnée. Il en est de même pour l'extension au large d'Oléron.
Seules restent en lice:
- à plus de 80km des côtes rétaises, deux zones pour la construction de 2 parcs flottants de 1.2GW chacun.
Un appel d'offres sera prochainement lancé pour le 1er parc de 1.2GW (GGS sur la carte jointe) dans l'optique d'une mise en service dans 10 ans.
Un peu plus au nord, la superficie de la zone retenue (GGN sur la carte) sera réduite de 500km² à 250km², après concertations, pour y implanter un second parc flottant à l'horizon 2040.
-
à plus de 110km des côtes rétaises, une zone de 838km² (GGO sur la carte) a été identifiée pour un développement à l'horizon 2050 sous réserve d’études complémentaires et de la poursuite de la concertation locale avec les acteurs.
L'électricité produite sera acheminée sous forme de courant continu avec une tension de 320 kilovolts.
Par ailleurs, il a été annoncé que dans le cadre du projet de raccordement électrique des parcs éoliens en mer Sud Atlantique, l'atterage se ferait à Chef-de-Baie, au sud du port de commerce, et non à la Repentie, au pied du pont.
Enfin, le même arrêté annonce la prochaine labellisation en Zone de Protection Forte (ZPF) de la partie maritime du Lilleau des Niges, soit 65 hectares.
L'APSL prend acte de ces décisions avec satisfaction.
L’objectif du Schéma Directeur Eaux Pluviales de la commune de Loix est d’organiser la cohérence entre les ouvrages publics et privés participant à la collecte, à l’infiltration, au stockage et au rejet des eaux pluviales afin de mieux adapter leur gestion au territoire quel que soit l’épisode pluvieux.
Du lundi 21 octobre au jeudi 21 novembre 2024 inclus, ce Schéma Directeur est soumis à enquête publique.
La commune de Loix privilégie l'infiltration des eaux pluviales vers la lentille d'eau, notamment à travers des puisards sous le domaine public, limitant ainsu les rejets à la mer.
Le projet de révision ajoute au Schéma Directeur 2 dispositifs nouveaux qui vont dans le bon sens :
1) L’identification de 3 secteurs en fonction des enjeux des eaux de ruissellement.
2) Le dimensionnement des ouvrages de collecte via une fiche de calcul standardisé et automatisée.
Toutefois, dans un courrier adressé au Commissaire-Enquêteur, l'APSL considère qu'il aurait été préférable de modifier les références pluviomètriques pour les adapter à l'intensité des épisodes pluvieux des dernières années.
Un des moyens de réduction de l’imperméabilisation des sols est l’obligation d’espaces de pleine terre, imposée dans le PLUi. Pour l'APSL, cela mériterait de figurer également dans le Schéma Directeur, et que des dispositions soient prises pour contrôler que les permis de construire ont bien été respectés (même après la construction).
Enfin, l'ajout d'un volet régulant les prélèvements dans la lentille d'eau serait le bienvenu pour éviter les déséquilibres constatés dans le passé.
Pour en savoir plus, le dossier d’enquête est tenu à la disposition du public aux jours et heures habituels d’ouverture au public de la Mairie de Loix. Il peut également être consulté en ligne sur le site de la Mairie:
https://www.loix.fr/ouverture-enquete-publique-schema-directeur-des-eaux-pluviales-et-delimitation-des-zones-dassainissement-pluvial/
Pendant toute la durée de l’enquête, il est possible de formuler ses observations sur le registre ouvert en mairie ou de les adresser par courrier à Monsieur Gilles Depresle, commissaire enquêteur, 35 rue du Moulin – 17138 PUILBOREAU. Il n'a pas été laissé la possibilité de se manifester via Internet.
Par ailleurs, le commissaire enquêteur sera présent en Mairie de Loix les lundis 21 octobre et 4 novembre et le jeudi 21 novembre 2024 de 10h à 13h pour recueillir les observations.
A partir du 1er juin 2025, toute location de meublé touristique sera soumise à une « autorisation de changement d’usage » délivrée par la Mairie dans la limite des quotas définis.
Les propriétaires qui se sont acquittés de la taxe de séjour au moins une fois depuis le 28 mars 2021 pourront en faire la demande dès le 1er octobre
Pour les autres, il faudra attendre le 1er janvier.
Pour plus d’infos : infomeuble@cc-iledere.fr
L'Assemblée Générale 2024 de l'APSL s'est tenue le vendredi 9 Août à la salle des fêtes de Loix.
Cent vingt votants se sont pronocés à l'unanimité sur les motions présentées:
Par ailleurs, les administrateurs sortants qui se représentaient ont été réélus à l'unanimité.
La matinée s'est poursuivie par une information sur les sujets d'actualité et session de questions-réponses avec Monsieur Lionel Quillet, le maire de Loix, avant de se terminer autour d'un verre de l'amitié.
Nous vous proposons de découvrir ci-joint le compte-rendu qu'a publié Le Phare de Ré dans son édition du 14 août 2024
Le Débat Public « La mer en débat » est terminé depuis le 26 avril et la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) qui l’organisait annonce son rapport pour le 26 juin.
Dans le mémoire qu’elle a adressé à la CNDP, l’APSL s’est interrogée sur la compatibilité des parcs éoliens envisagés avec la zone Natura 2000 environnante, et plus particulièrement sur les conséquences des inévitables pollutions marines inhérentes à leur exploitation. Tous les adhérents ont reçu ce document, consultable également sur le site de l’Association.
De leur côté, les élus rétais ont exprimé, dans un courrier au Président de la Commission leur « stupéfaction » à la découverte des cartes de l’Etat et des industriels, présentant, selon les scenarios envisagés, entre 14 et 24 nouveaux parcs sur la façade atlantique. Pour eux, ces cartes traduisent « clairement une multiplication des projets de parcs à proximité de nos côtes » dont certains en zone Natura 2000, et ils lancent un cri d’alarme : « Nous ne souhaitons pas devenir le lieu de la plus grande implantation d’éoliennes industrielles en Europe et sommes particulièrement inquiets de projets pour lesquels nous n’avons eu de cesse de réclamer des études d’impact sur les écosystèmes et la biodiversité, ainsi que sur les activités socio-économiques ».
Intervenant lors d’un débat public, Lionel Quillet s’est insurgé contre la « procédure consistant à prendre des positions sans disposer des études d’impacts et la privatisation absolue du domaine maritime », avant d’indiquer que le raccordement des premiers parcs pourrait passer « au ras de l’Ile de Ré, pas pour des raisons techniques, mais parce que le Port de La Rochelle privilégierait son arrivée au nord de La Rochelle vers Chef de Baie. » (Le Phare de Ré du 1er mai 2024)
Par ailleurs, les protocoles des études d’impact des parcs éoliens qui ont été actés au large d’Oléron sont maintenant définis, du ballon de 150m d’altitude pour détecter les oiseaux aux études de sol plus avancées. Les travaux sur l’état initial ont commencé, ceux sur les incidences vont durer plusieurs saisons (Interview de Julie Dumont, déléguée régionale de la CNDP in Le Phare de Ré du 8 mai 2024)
La CdC (Communauté de Communes de l’île de Ré) a organisé le 2 mai une réunion publique pour répondre aux interrogations des rétais et les rassurer sur le risque de submersion, qui existe, mais est sous surveillance. Une nouvelle réunion aura lieu pour ceux qui n’ont pas pu participer le 2 mai.
Le trait de côté relève du Domaine Maritime, propriété de l’Etat, et toute intervention nécessite son accord ; plus précisément celui du Ministère de l’Environnement qui en assume la gestion. De par sa mission, cette autorité est plus attentive à la préservation de la biodiversité d’un territoire qu’à son intégrité. Elle n’est donc pas disposée d’emblée à laisser construire une digue, ouvrage immobilier, dans un espace naturel protégé.
Les 108km de côtes de l’île de Ré se décomposent en 66km de digues, 20 de dunes, 11 de falaises, et 6 de cordons de galets et remparts. Face au risque de submersion, 2 PAPI (Programme d’Actions pour la Prévention des Inondations ) ont été financés à concurrence de 75M€, s’ajoutant aux 15M€ engagés pour les travaux d’urgence post-Xynthia.
Une fois refaites, ces digues sont entretenues par la CdC, grâce à la taxe GEMAPI. Pour plus de détail sur les travaux réalisés ou programmés,
cliquez ici.
Le vendredi 3 mai 2024 de 10h30 à 12h00,
à la Salle des Fêtes de Loix,
Jacques Buisson, auteur de plusieurs monographies consacrées à Loix, racontera l'histoire du village en se référant au nom de ses rues et à son patrimoine bâti.
Cette conférence s'inscrit dans le cycle "Si Loix m'était conté" que l'APSL décline à l'occasion de son 40ème anniversaire pour mette en valeur le patrimoine loidais.
Des cartes postales centenaires illustreront ses propos, et des lecteurs de l'Atelier de lecture à voix haute vous feront partager quelques textes anciens.
A l'issue de l'exposé, vous pourrez feuilleter une copie du plan cadastral de 1828 (dit Napoléon), ainsi que des ouvrages de la Bibliothèque qui traitent de l'histoire du village, mais aussi échanger avec l'orateur autour d'un verre de l'amitié
Cette conférence est ouverte à tous, adhérents ou non-adhérents. Elle est gratuite.
Il est conseillé de réserver sa place (apsl.loix@yahoo.fr ou bouton "Nous contacter" en bas de page).
A l’occasion de son 40ème anniversaire, l'APSL se réjouit d’accueillir Monsieur Hubert Croizier, chargé de mission au Service Patrimoine de la Communauté de Communes (CdC), pour un évènement inédit, alliant l'esprit du label "Pays d'art et d'histoire" porté par la CdC, et celui du cycle de l'APSL "Si Loix m'était conté...", dont la finalité est de mettre en valeur les patrimoines naturels, bâtis ou immatériels de Loix.
Au fil d'un circuit pédestre de moins de 3km accessible à tous, Hubert Croizier proposera une lecture du paysage, support pour évoquer l'histoire du village, les interactions entre ce paysage et l’économie locale, ainsi que la protection du littoral.
Rendez-vous le mardi 23 avril à 10h30 devant le Domaine des Tourettes,
36 rue de la Genève à Loix.
Attention, l'itinéraire empruntera un chemin pouvant être boueux en cas de pluies.
A l'issue de cette balade commentée, d'une durée de 75 minutes environ, les participants auront la possibilité de se désaltérer et de poursuivre leur discussion avec l'animateur autour d'un verre de l'amitié.
Attention: Pour garantir un bon confort d'écoute, le nombre de places est limité, et la
réservation obligatoire.
En partenariat avec l'Association des Usagers et Plaisanciers de la Pointe du Grouin (AUPPG) et l'Association des Parents d'Elèves (APE), l'APSL invite tous les bénévoles, grands et petits, à venir bottés et gantés pour le traditionnel nettoyage de printemps de l'estran, au Grouin.
Ce sera le samedi 20 Avril 2024 de 10h à 11h15, le rendez-vous est fixé à la pointe du Grouin, parking des dériveurs.
Ensuite, à partir de 11h30, tous les volontaires sont cordialement invités pour un moment de convivialité et de remerciement à "La Cabane du Grouin".
Pendant que Brice Künhlé parlera aux adultes de son métier, des mesures prises pour limiter les déchets ostréicoles, et leur fera découvrir sa production, les enfants pourront s'exercer à la peinture sur coquillage, atelier animé par l'APE.
La Communauté de Communes finalise son Plan Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés (en abrégé PLPDMA), feuille de route de ses actions 2024-2030 pour répondre aux objectifs réglementaires de réduction des déchets, notamment ménagers et assimilés.
Avant d'être voté par les élus en mars 2024, ce document, qui n'aborde malheureusement pas les aspects financiers, est consultable sur le site de la Communauté de Communes (https://www.calameo.com/read/007048223542f6e4a08e7) ou au format papier au siège de la Communauté de Communes, du lundi au vendredi, de 9h à 12h.
Jusqu'au 19 février 2024, vous êtes invités à formuler vos remarques et suggestions
- par mail à
infodechet@cc-iledere.fr
- par courrier à Monsieur le Président de la Communauté de communes, 3, rue du Père Ignace, CS 28001, 17401 SAINT-MARTIN-DE-RÉ
Dans les 2 cas, il est important de préciser en objet «PLPDMA : Mise à disposition du public».
Depuis 2010, chaque fois qu’un parc éolien en mer était envisagé, un débat public était organisé ponctuellement. Ce fut le cas en 2021 pour le parc au large d’Oléron.
Dans la mesure où un développement important des énergies renouvelables est nécessaire pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a souhaité porter le débat au niveau national, et ce, avant la prise de décisions quant au partage de l’espace maritime entre les différents usages, dont notamment l’implantation de parcs éoliens.
Ce débat durera jusqu’au 26 avril 2024. Il a pour objectif de permettre au public de prendre part à l’élaboration des choix qui seront faits en 2024 en s’exprimant en amont sur les points suivants, et ce pour chaque façade maritime :
Grâce aux outils numériques mis à disposition, chacun peut, de chez lui :
· découvrir les principaux enjeux du débat ainsi que les positions des parties prenantes (https://experience-la-mer-en-debat.cndp.fr/?src=site).
· exprimer son avis ou poser des questions aux responsables des projets (https://participer-la-mer-en-debat.cndp.fr/).
· participer à des rendez-vous en ligne pour décrypter les enjeux et en débattre (https://www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat/agenda).
En ce qui concerne la façade atlantique qui nous intéresse plus particulièrement, ce débat ne remet pas en cause la décision prise à l’issue du débat public de 2021, d’installer au large d'Oléron un parc éolien de 1 GW (1 GW = 1 gigawatt, soit 1 million de kilowatts), soit entre 50 et 80 éoliennes), pour une mise en service en 2032. Ce projet comporte également les raccordements électriques à terre, ainsi qu'une extension de 1 GW (portant la puissance installée maximale du parc à 2 GW).
A l’horizon 2050, le Gouvernement ambitionne d’atteindre 7 à 11 GW d’éolien en mer sur l’ensemble de cette façade maritime atlantique.
En fait, sur la carte présentée[ (https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2023-12/Fiche-explicative-des-cartes-de-propositions-de-l-Etat-Nouvelle-Aquitaine.pdf), et reportée ci-contre, les zones propices identifiées se situent toutes au large de l’île de Ré, apparemment à une quarantaine de kilomètres pour de l’éolien posé en jaune (à horizon 10 ans), et sensiblement plus loin pour de l’éolien flottant (à horizon 10 ans et 2050), en bleu.
POUR EN SAVOIR PLUS:
Une exposition consacrée au futur parc éolien qui sera installé au large d'Oléron est visible à Rivedoux, salle des F^tes Robert Vergnaud (ouverture les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 10h à 12h et de 13h30 à 16h30)
Par ailleurs, la CNDP organise à La Rochelle une exposition sur "la mer en débat", du 16 janvier au 15 mars 2024 (Halle des locaux "La Rochelle, Port Atlantique", boulevard Vladimir Morch)
En 2024, l'APSL fêtera ses quarante ans, et elle souhaite profiter de cet anniversaire pour partager avec d'autres structures, ses objectifs en matière de préservation du patrimoine local et de contribution à la qualité de vie à Loix.
C'est ainsi qu'à l'occasion de la fête de l'école maternelle de Loix, l'APSL a remis à la Directrice de l'école, Madame Christelle Houin, un chèque de 1000€ concrétisant ainsi sa contribution au projet pédagogique 2023/2024, consacré à "la découverte de l'estran et des marais, autour de la pêche à pied". Cette somme sera utilisée pour financer les équipements nécessaires (gilets de sauvetage, épuisettes et paniers de pêche).
Répondant aux objectifs de l'APSL, ce projet permettra aux tout-petits de prendre conscience de la richesse du patrimoine naturel local à travers une démarche pédagogique de découverte adaptée au rythme individuel de chacun.
Merci au Phare de Ré d'avoir relaté cette action dans son édition du 27 décembre 2023
Par ailleurs, l'APSL a souhaité participé à la mise un valeur d'un patrimoine local en cofinançant avec "Les Amis de l'Eglise de Loix" la châsse de présentation de l'antiphonaire, (livre liturgique rassemblant des partitions de chants grégoriens), offert par 2 paroissiennes et restauré par l'atelier Quillet.
Enfin, l'APSL devrait prochainement finaliser l'acquisition de la collection complète des "Cahiers de la Mémoire" (rédigés par Pierre Tardy et Jacques Boucard), qu'elle remettra à la Bibliothèque de Loix, où ces ouvrages seront consultables sur place.
Une enquête publique de régularisation du PPRN (Plan de Protection des Risques Naturels) de Loix est actuellement en cours jusqu'au 4 janvier 17h00.
L'objet de cette procédure est de corriger un vice de forme soulevé en juillet 2022 par la Cour d'Appel de Bordeaux, le Préfet, en charge de l'élaboration le PPRN en 2018, s'étant comporté en juge et partie en décidant seul de la non-nécessité d'une évaluation environnementale.
Comme c'est la seule dispense d'évaluation environnementale qui était litigieuse, et que le risque de submersion sur la commune de Loix a été correctement évalué, cette enquête n'aura aucun impact sur le plan de zonage ou le règlement actuel.
Toutefois, l'autorité de contrôle indépendante (la Mission Régionale de l'Autorité environnementale ou MRAe) regrette que les enjeux sur le territoire communal n'aient pas été actualisés pour prendre en compte des données plus récentes, par exemple les ouvrages de protection réalisés, avant de conclure "que cette démarche de bilan, intégrant l’analyse des incidences environnementales du plan, devra constituer un préalable à toute évolution future du PPRn."
Cette remarque deviendra encore plus d’actualité lorsque sera officiellement démarrée la révision du PLUi, évoquée lors du Conseil Communautaire du 5 octobre dernier. En effet, les règles issues du PPRN ont des conséquences extrêmement contraignantes en matière d’urbanisation, d’où l’importance de les actualiser.
L'APSL a donc adressé à la Commissaire Enquêtrice un courrier, (disponible sur le site Internet
ttp://www.loix-apsl.fr) qui tout en prenant acte de l'adéquation de l'évaluation environnementale présentée à la demande de la Cour d'Appel de Bordeaux, souhaite qu'une actualisation du PPRN de Loix soit lancée, en amont de la prochaine révision du PLUi.
Si vous le souhaitez, vous pouvez vous aussi participer à cette enquête publique, en consultant les dossiers mis à disposition du public et en déposant vos observations sur le registre dématérialisé https://www.registredemat.fr/ee-pprn-loix ou par écrit à la Mairie de Loix.
Selon les premières estimations, le cordon dunaire aurait reculé sur l’ensemble de l’île en moyenne de 4 mètres, en moyenne et de 6 à La Couarde.
Sur les plages, où des installations ont par ailleurs été détruites, le niveau de sable – utile pour atténuer les effets de la houle – aurait diminué d’environ 80 cm en moyenne.
En revanche, les digues maçonnées ont tenu bon et les dégâts sont modérés (Ars et Saint-Clément).
Les digues en enrochements ou en gabions ont été simplement déstabilisées. Aux Portes, des levées ont subi de petites brèches.
A Loix, au Louzon, les berges du chenal ont été submergées et dégradées. Dans le village, deux tilleuls sont tombés place de l’Eglise et la côte Nord vers le Grouin a été grignotée.
Le Conseil de la Communauté de Communes de l'Ile de Ré le 5 octobre dernier a approuvé une modification du PLUi autorisant, sous certaines conditions, l'installation de panneaux solaires en surimposition.
Cette décision avait fait l'objet d'une consultation préalable des habitants de l'Ile de Ré à laquelle l'APSL a contribué en attirant l'attention sur les précautions nécessaires pour faciliter l’intégration de ces panneaux dans le cadre architectural de l'île.
L'APSL, tout en étant soucieuse de la préservation des sites et de l'environnement, constitutive de son objet social, souhaite que l'Ile de Ré puisse prendre sa part dans la production d'énergies alternatives non carbonées.
Elle prend acte de la liberté d'action laissée aux Maires, mais aussi des limites qui sont fixées dans certaines typologies de bâtiments (chais, maisons bourgeoises) où ces panneaux ne devront pas être visibles de l'espace public et de la nécessité d'obtenir l'accord de l'Architecte des Bâtiments de France dans certaines communes.
Elle tient toutefois à attirer l'attention de ses membres, et plus généralement de tous les Rétais, sur le fait qu'il s'agit d'installations complexes et coûteuses qui requièrent l'intervention de professionnels qualifiés dans les domaines de l'électricité et de la couverture.
Les risques étant d'occasionner des fuites, de détériorer l'isolation - dans la mesure où à l'Ile de Ré l'isolation est en général constituée de panneaux rigides placés immédiatement sous les tuiles - et bien entendu un arrachement des panneaux par le vent en cas de fixation insuffisante.
Il est en effet à craindre que l'attractivité apparente d'installations partiellement subventionnées, proposées par des sociétés purement commerciales, qui recourront ensuite à la sous-traitance, n'entraîne nombre d'entre nous vers des désagréments fâcheux.
Le portail ADES[1] publie quotidiennement la hauteur de la lentille d’eau de Loix, mesurée au piézomètre de la Bernardiére depuis avril 1994.
Si en 2022, la recharge a été faible avec un plus bas historique de courte durée fin août, le remplissage de l’automne a permis de retrouver le 21 janvier 2023, les niveaux de 2021. Malgré une baisse pendant 1 mois, la hauteur est restée ensuite supérieure à celle de 2021 ou 2022. Les précipitations de novembre remplissent fortement la nappe, mais sans atteindre les records historiques.
De son côté, la mairie vient de financer un suivi qualitatif de cette lentille d’eau, afin de mesurer l’évolution depuis le relevé de 2018.
- La salinité des puits du centre village a légèrement augmenté (à 17g /l), mais la tendance à la baisse se confirme pour les puits les plus externes. Une dilution globale des eaux saumâtres sur les extérieurs pourrait, par effet de densité, être la cause d’une migration vers le centre du village.
- Sur le plan phytosanitaire, les mesures 2023 montrent une baisse sensible des nitrates, une quasi absence de matières organiques, l’absence de pollution bactériologique significative et une situation satisfaisante des micropolluants et pesticides. Toutefois, le laboratoire a oublié de mesurer l’un d’eux, rendant la comparaison avec 2018 incomplète.
[1] ADES: Accès aux Données des Eaux Souterraines :
https://ades.eaufrance.fr/Fiche/PtEau? Code=06331X0010/S#mesures_graphiques
Le Mardi 11 avril 11h à la Salle des Fêtes de Loix, l’APSL et la Bibliothèque de Loix ont organisé une conférence autour de « La Bataille du Feneau ».
Il y a été question des motivations politiques et amoureuses à l’origine de l’occupation de l’île de Ré par les anglais en 1627, de leur échec devant Saint-Martin et enfin de leur défaite au Pont du Feneau.
Ce dernier point a été notamment illustré par un tableau contemporain de la bataille, dont la copie, qui décore habituellement la salle du Conseil Municipal, a été prêtée pour l’occasion par la Mairie de Loix.
En raison de l'impossibilité d'accueillir toutes les personnes qui souhaitaient y participer, l'APSL et la Bibliothèque ont décidé de
renouveler l'expérience le 21 juillet 2023.
Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à vous pré-inscrire en contactant l'APSL via l'onglet "Contact"
L’année 2022 est l’année la plus chaude jamais enregistrée en France selon Météo-France, marquée par une sécheresse sévère, avec un déficit pluviométrique record de 25%, plus de 70 départements où des arrêtés de restrictions d’usage ont été pris à un « niveau de crise », et des estimations d’un état hydrique des sols au plus bas depuis 1958 en moyenne sur la France.
Au 28 février 2023, 5 départements sont placés en alerte renforcée sur au moins une partie de leur territoire : Ain, Bouches-du-Rhône, Isère, Pyrénées-Orientales, Var. La Savoie est en vigilance.
Si cette situation est exceptionnelle, beaucoup ont l’impression que ce phénomène de sécheresse est récurrent. Selon Magali Reghezza, géographe et membre du Haut Conseil pour le climat (HCC)
et Florence Habets, Directrice de recherche CNRS en hydrométéorologie, professeure à l’École normale supérieure (ENS), l’année 2022 a permis une prise de conscience de l’impact catastrophique des sécheresses, qui seront plus fréquentes dans les décennies à venir. La crise climatique, due aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre, modifie, en effet, à la fois la répartition mondiale des précipitations et la part de celles-ci qui s’évapore, conduisant à des zones plus humides ou plus sèches.
Face à une situation préoccupante, compte tenu d’un des mois de février les plus secs enregistrés en France, le gouvernement appelle les préfets à prendre en amont d’éventuels arrêtés de restriction des usages de l’eau. Après
33 jours consécutifs sans pluie à La Rochelle en ce début d’année, la Charente-Maritime vient de publier un projet d’arrêté cadre sècheresse pour délimiter les zones d’alertes et définir les mesures de limitation ou de suspension des usages de l’eau.
Celui-ci est soumis à consultation du public entre le 1er mars et le 22 mars 2023. Les informations sont disponibles en
cliquant ici, et une synthèse des avis sera publiée sur le site.
En 2022, vous avez été 259 à adhérer à l’association, soit une progression annuelle de 12%, et de 43% en 3 ans. Merci à vous pour votre confiance qui nous honore et nous oblige.
Les reçus fiscaux 2022 sont en cours d’envoi. Ils ne concernent pas les 66 adhérents qui ont opté pour la plateforme Helloasso. Eux sont en possession de ce document depuis la date de leur paiement, et nous les remercions de nous avoir soulagés de cette tâche administrative.
L’APSL fait partie des associations invitées par le Département pour réfléchir à une éventuelle évolution de la tarification du pont.
A l’occasion des réunions de travail, l’APSL reprend des propositions figurant dans le dossier « Avenir de l’île de Ré » évoqué ci-dessus, et préconise que les tarifs de passage du pont de Ré visent à atteindre les objectifs suivants :
Confirmant leur engagement en faveur d’une évolution harmonieuse, raisonnée et raisonnable de l’île de Ré, les élus rétais viennent de valider un Schéma de Développement Durable qui constituera le fil conducteur de la politique communautaire jusqu’en 2030.
Vous pourrez trouver ce document sur le site de l’association (rubrique « Publications »), et si vous le comparez avec le dossier « Avenir de l’île de Ré – Stratégie pour 2050 » rédigé par l’APSL en décembre 2020 (diffusé en son temps à tous les adhérents et disponible au même endroit), vous constaterez que nombre de nos préconisations y sont reprises.
C’est pourquoi, ayant appris que la composition du collège « Associations » chargé du suivi de ces actions devait être prochainement remaniée, pour remplacer les associations défaillantes, le Conseil d’Administration a décidé de présenter la candidature de l’APSL.
Nous comptons sur vos retours pour alimenter le débat et construire ensemble un futur harmonieux.
A la demande de l’INSEE, l’ensemble des logements et des habitants de Loix, qu’ils soient permanents ou secondaires, seront recensés entre le 19 janvier et le 18 février. Y participer est un acte civique, obligatoire qui concerne tout le monde et qui profite à tous. En effet, les données collectées permettent de mieux connaître les caractéristiques de la population et d’orienter en conséquence les projets d’investissement. Les chiffres du recensement serviront de référence pour calculer la participation de l'État au budget de Loix, et incidemment de limiter l’effort des habitants.
Dans la pratique, une notice d’information sera déposée dans les boîtes aux lettres ou remise en main propre par un agent recruteur. Vous y trouverez les instructions nécessaires, en particulier, nouveauté 2023, un lien et les codes d’accès personnalisés pour remplir le questionnaire via Internet. Si vous ne pouvez pas répondre en ligne, des questionnaires papier pourront vous être remis par l’agent recenseur.
Si vous n’êtes pas à Loix pendant la période du recensement, signalez-vous dès maintenant en mairie (05 46 29 01 06 ou contact@loix.fr), afin de recevoir par mail la notice et vos codes d’accès personnalisés.
Ce document adopté fin 2022 par les élus a pour ambition de faire du vélo une alternative majeure aux déplacements motorisés, en créant des itinéraires directs, susceptibles d'attirer de nouveaux usager et de placer Saint-Martin à une heur du centre-ville de La Rochelle.
Huit nouveaux tronçons pour une longeur totale de 21.6km ont été identifiés, dont le principe d'une liaison entre Le Feneau et La Passe, dont les modalités feront l'objet de discussions avec le département, les riverains et les associations. Ces nouvelles pistes s'ajouteront au réseau existant, qui fera lui aussi l'objet d'aménagements et d'extensions (par exemple, à Loix, l'entrée du village et le contournement de la plage du Grouin).
Simulation de l'impact visuel.
De nouvelles images virtuelles ont été mises en ligne le 2 décembre 2022 sur les sites http://www.eoliennesenmer.fr et http://www.charente-maritime.gouv.fr.
Elles permettent d'appréhender ce que serait l'impact visuel des éoliennes, dans la zone retenue après le débat public et de le comparer avec le scénario précédent.
L'hypothèse retenue pour cette simulation, qui ne préjuge en rien de la décision finale, repose sur un parc fictif de 1000MW constitué de 66 éoliennes de 266m de hauteur.
Le Préfet a profité de cette présentation pour rappeler le calendrier des prochains mois. En fin d'année 2022, la liste officielle des candidats autorisés à concourir à l'appel d'offres sera publiée. Puis le cahier des charges sera validé en mai, et le lauréat désigné tout début 2024. Parallèlement, dux groupes de concertation (environnement et pêche) doivent être mis en place en décembre 2022, et deus autres (aspects socio-économiques et autres usages) en janvier 2023.
L’objectif était de faire le point sur la réglementation, de découvrir des expériences menées ailleurs et de permettre aux rétais de s'exprimer sur ce sujet.1237 personnes avaient répondu au questionnaire proposé en amont de ce colloque et plus de 300 personnes ont suivi les débats.
Trois tables-rondes ont permis d'aborder :
a) Le logement des travailleurs saisonniers, sachant qu'aujourd'hui il manque 600 lits sur 4000 pour les loger.
Dans sa conclusion, Lionel Quillet a évoqué des discussions en cours avec les maires du Bois, de La Couarde et d'Ars, mais aussi avec le Département pour l'utilisation l'été de l'internat du collège, afin de combler partiellement ce déficit. Dans le futur, le secteur privé pourrai être sollicité pour louer des chambres, et des négociations seront menées avec l'Etat pour autoriser une occupation temporaire de zones aujourd'hui interdites.
b) Le logement social : depuis 2008 les communes, puis la Communauté de Communes ont créé 963 logements. Aujourd’hui, si 263 logements supplémentaires sont déjà identifiés, ils ne suffiront pas à satisfaire les 795 demandes en attente. Bien que le choix final des bénéficiaires se fasse à partir de 3 dossiers anonymes par logement, les critères d'attribution semblent mal acceptés par les exclus. Il est vrai que la majorité des logements étant des T2 et T3, les personnes qui vivent seules, souvent de jeunes rétais, en sont exclues de facto.
Dans le futur, l’offre de T1 sera plus importante. Toutefois, l'explosion du prix du foncier devient un frein, même pour la CdC, qui souhaite explorer d'autres pistes avec les communes ou des personnes privées, telles que la rénovation de bâtiments avec l'Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat (ANAH).
c) Location permanente vs location saisonnière : les témoignages ont mis en avant les expériences de 2 bailleurs rétais qui privilégient la location à l'année, mais aussi d'Oléron, où l'adhésion des propriétaires est recherchée, à la différence du Pays basque qui imposera au 1er mars prochain une compensation équivalente pour chaque changement d'usage.
L'objectif de la CdC est clairement de mettre en place un numéro d'enregistrement pour les locations saisonnières, ce qui devrait permettre de réduire drastiquement "l'underground" estimé à plus de 1000 biens, sans pour autant aller vers une règlementation privative comme au Pays Basque.
Dans leurs conclusions, Olivier Falorni et Lionel Quillet ont en effet insisté sur la nécessité de trouver un juste équilibre en activant 3 leviers (régulation, incitations fiscales et sécurisation contre les impayés), afin que "l'économie de marché ne soit pas la loi de la jungle, sans pour autant devenir une économie administrée".
À l’issue de ces Assises, les élus de la CdC et des 10 communes vont déterminer les actions à mettre en œuvre. Elles seront rendues publiques fin décembre pour application à partir de mars 2023.
Partant du constat que l’île de Ré bénéficiait d’un ensoleillement exceptionnel (2468 heures d’ensoleillement en 2021, ce qui en fait l’une des régions les plus ensoleillées de France (la moyenne nationale est de 2 005 heures), les élus communautaires ont approuvé lors du Conseil du 6 octobre 2022, une feuille de route pour y développer l'énergie solaire.
Si les enjeux paysagers et environnementaux peuvent freiner le développement des fermes photovoltaïques ou les installations en toitures dans les centres bourgs, le potentiel de production sur des bâtiments commerciaux ou industriels est important.
Les 15 actions identifiées, dont certaines dépendent d'un changement des règlementations actuelles (Loi Littoral et PLUi), sont les suivantes:
1) Quatre actions à court terme (d’ici fin 2022) :
2) Dix actions à moyen terme (d’ici fin 2024) :
3) Création à plus long terme (d’ici 2026) de 3 parcs photovoltaïques :
Débat public sur l’éolien marin au large de l’Ile d’Oléron et l’Ile de Ré.
Afin d’assurer le suivi des engagements pris par les porteurs du projet, et faire vivre les recommandations de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) en matière d’information et de participation du public tout au long de la vie du projet, une « concertation continue » va s’ouvrir à l’automne.
Elle sera mise en œuvre par l’Etat et RTE et garantie par deux membres de la CNDP : Francis Beaucire et Julie Dumont, respectivement président et membre de la commission particulière en charge d’organiser le débat. Leur rôle sera de veiller à la bonne information et participation du public.
Pour participer à cette concertation, inscrivez-vous en cliquant sur le lien:
Rester en contact - débat éolien en mer Nouvelle-Aquitaine | Framaforms.org
En lisant le compte-rendu de l’AG, vous avez pu constater que les 18 sièges du Conseil sont désormais pourvus. Les 8 candidats qui se présentaient, ont tous été élus à l’unanimité. Ils vous remercient de votre confiance.
Si trois sortants (Dominique Descamps, Yves Duchesne et Stanislas de Joussineau) étaient candidats à leur réélection, Jean Lefranc-Morin n’a pas souhaité solliciter un 4ème mandat. Nous le remercions vivement pour le travail accompli, notamment comme Trésorier. Cinq candidats ont donc été élus pour la première fois. Nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans ces colonnes, Jean Lalau-Kéraly, Emmanuel du Moulin de Labarthète et Jean Naslin, et le Conseil a le plaisir de s’enrichir de deux nouveaux membres.
Chloé d’Avout a à coeur de transmettre à la génération de ses enfants une nature préservée et des villages authentiques qui auront su répondre avec responsabilité aux défis de notre temps. Très attachée aux paysages, au patrimoine architectural et aux traditions de Loix qu’elle connaît depuis son enfance et qu’elle a vu se transformer au fil des années sans perdre son âme, Chloé est heureuse de s’investir sur les différents sujets que porte l’association : protection de l’environnement, préservation du patrimoine, développement durable et qualité de vie, qui sont à son sens, des enjeux-clés pour sa génération.
Frédéric Vial a régulièrement passé ses vacances sur l’ile depuis 1988, d’abord à La Couarde, puis à Loix, avant de devenir résident permanent en janvier 2022, quand son activité professionnelle s’est réduite. Frédéric s’est porté candidat pour participer aux réflexions sur un développement harmonieux de l’ile, qui prenne en compte les aspects sociaux, la préservation du patrimoine naturel et historique, et la vie culturelle au sens large. Son expérience professionnelle dans différentes industries, dont l’énergie et les transports, son intérêt pour ces sujets et sa présence tout au long de l’année nous seront très utiles.
Par ailleurs, le Bureau élu par le Conseil pour seconder le Président est constitué de Jean-François Pion (Vice-Président), Jean Naslin (Secrétaire), Nicolas Machtou (Trésorier) et de 2 membres Franck Le Guen et Emmanuel du Moulin.
L’ÉTAT RENONCE À DES ÉOLIENNES DANS LE PARC NATUREL MARIN.
Le gouvernement a suivi les conclusions données par la Commission Nationale du Débat Public, qui reprenaient les recommandations de l’APSL, en ciblant un premier parc éolien de 1000 MW à plus de 35 km des côtes, au-delà des limites du Parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis.
Un « dialogue concurrentiel » sera lancé par le Gouvernement avec l’objectif de désigner le lauréat début 2024 en vue d’une mise en service au début des années 2030. Sa conception prendra en compte les résultats des études environnementales en cours ou à venir et les usages sur l’ensemble de la zone.
Ultérieurement, un second parc d’au plus 1000 MW, pourra être situé encore plus au large, avec une technologie qui pourra être flottante ou posée en fonction d’études préalables qui démarreront simultanément au premier parc.
Les coordonnées des zones retenues sont disponibles dans la
Décision du 27 juillet 2022 consécutive au débat public portant sur le projet de parcs éoliens en mer en Sud-Atlantique et son raccordement publiée au Journal officiel du 29 juillet 2022 :
https://www.eoliennesenmer.fr/sites/eoliennesenmer/files/inline-files/2022-07-27_Decision_eolien_Sud-Atlantique.pdf
Dans le cadre de la sensibilisation du grand public aux enjeux environnementaux de l’Ile de Ré, l’équipe des écogardes proposeront une animation :
Lundi 11 juillet à 9h30 Venez papillonner !
Mercredi 24 août à 10h Des prés qui ne manquent pas de sel !
Inscription sur https://experience.iledere.com/evenements/
Ou directement par téléphone auprès de Waël Bazzi 06 30 71 77 96 ou Soraya Lajili 06 74 93 13 17.
Réunions d’été de l’APSL, les 22 juillet et 8 août (AG), matin, avec la présence de Monsieur Quillet, Maire de Loix
Débat public sur l’éolien marin au large de l’Ile d’Oléron et l’Ile de Ré.
Dans ses conclusions publiées le 28 avril, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a exprimé en termes forts la défiance de la population, et estimé que l’insularité, à Ré comme à Oléron, avait été insuffisamment prise en considération, au point de constituer « une clé de compréhension de la réception hostile du projet ».
Ce constat l’a conduit à préconiser à la maîtrise d’ouvrage, « dans l’hypothèse [d’une poursuite du] projet », d’éviter les zones écologiquement les plus sensibles, d’éloigner le plus au large possible la zone d’implantation, voire de remettre en cause certaines zones d’exclusion motivées par la Défense.
Dans le dossier adressé à la CNDP (cf. Enjeux n°35), l’APSL, estimant que la transition énergétique ne devait pas se faire au détriment de la biodiversité, s’était étonnée que « l’État, alors qu’il a lui-même participé à la création de zones NATURA 2000 à protéger, y propose paradoxalement un projet industriel de grande ampleur qui ne sera pas sans effet sur l’environnement ». Elle avait également rappelé les conditions juridiques à réunir pour autoriser finalement la maîtrise d’ouvrage à poursuivre un tel projet dans des aires marines protégées : « une intérêt public majeur, une absence d’alternative satisfaisante, et le maintien dans un état de conservation favorable, des populations et espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle, selon le Code de l’Environnement dans son article L411-2 ».
L’APSL se réjouit d’autant plus des conclusions de la CNDP, que les 2 arguments ci-dessus ont été repris in extenso dans le rapport final.
L’État a maintenant jusqu’à fin juillet 2022, pour répondre aux recommandations de la Commission et dire les suites qu’il donnera à ce projet.
L’opération menée le 29 avril avec l’AUPPG (Association des Usagers et Plaisanciers de la Pointe du Grouin) a rassemblé une cinquantaine de bénévoles, dont beaucoup d’enfants. Son succès a été reconnu par la presse locale. Plus de 200kg de déchets, essentiellement d’origine ostréicole ont ainsi été ramassés et évacués par les services municipaux. Nous adressons tous nos remerciements aux participants et aux organisateurs.
De son côté, le Parc Naturel Marin, en liaison avec le Comité Régional Conchylicole de Cha-rente-Maritime et le Département vient de s’attaquer au démantèlement de 12 bancs conchylicoles abandonnés. L’intervention de la Mairie, qui a entendu nos demandes, a permis d‘y inclure en 2023, le site du Grouin. Cela devrait réduire sensiblement, dans le futur, le volume des déchets ostréicoles qui s’échouent sur l’estran.
La loi Climat & Résilience du 22 août 2021 prévoit qu’à compter du 1er janvier 2024, la compétence de la police de la publicité sera décentralisée aux maires.
En vue de cette échéance, la CdC prépare avec les élus, les acteurs économiques et les associations un Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi), dont l’objectif est d’ai-der les édiles à protéger le cadre de vie rétais, en disposant d’un texte de référence commun.
La concertation, à laquelle participera l’APSL, durera jusqu’en avril 2023. Au moins 2 réunions publiques seront organisées, et il sera possible de consulter dans les mairies, un dossier évolutif et d’adresser ses observations. Ensuite, les élus arrêteront avec les Personnes Publiques Associées et la Commission Dépar-tementale des Sites un texte qui sera soumis à enquête publique. L’approbation définitive du règlement est prévue pour avril 2024.
Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez aussi nous faire part directement de vos commentaires, avis et suggestions.
L’Association Culturelle de la Bibliothèque de Loix organisera du 19 au 23 août, une exposition sur la vie à Loix entre 1945 et 1965.
L’APSL se réjouit de cette initiative, occasion pour les plus anciens de raviver leurs souvenirs et pour les plus jeunes de découvrir à quel point notre village s’est transformé depuis.
Elle invite ses adhérents qui disposeraient de documents (photographies, manuscrits, ou autres) susceptibles d’être présentés au pu-blic, à prendre contact avec les organisateurs Danièle Deshays ou Alain Dubesset (bibliothequeloix@gmail.com), ou encore avec l’APSL qui transmettra.
Les doléances de l’APSL sur l’état et l’exiguïté de cette aire de stationnement ont fini par être entendues par la municipalité, qui a réfléchi à un projet d’aménagement et d’extension. Le document est accessible sur le site de la mairie, et est soumis jusqu’au 7 février, à une consultation publique.
Vous êtes donc invités à exprimer avis et suggestions, soit par courrier à la Mairie, soit par mail (contact@loix.fr).
Il ne faut pas se cacher qu’une forte adhésion aidera nos élus à franchir les obstacles qui ne manqueront pas d’être soulevés lors de la mise en oeuvre.
L’APSL est favorable à ce projet qui améliorera l’aspect d’un espace aujourd’hui peu esthétique, très poussiéreux en été, et utilisé comme dépôt de matériaux en hiver. Ce qui ne l’empê-chera de formuler quelques propositions, pour optimiser la capacité du parking ou ses accès.
En réponse à une demande récurrente, les adhésions pourront, à titre expérimental, être réglées par carte bancaire.
Les cotisations seront encaissées par Helloasso, une entreprise sociale et solidaire mandataire, qui fournit gratuitement ses technologies de paiement et émet dans la foulée les reçus fiscaux au nom de l’APSL. Cet intermédiaire se rémunère en proposant une contribution, facultative et modifiable, avant la validation du paiement.
Bien évidemment, il sera toujours possible de régler sa cotisation par chèque ou en espèces.
Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le lien suivant.